Les erreurs courantes à éviter lors de l’autoédition

Autoéditer son roman, c’est un peu comme se lancer dans un road-trip en solo : tu es libre de tracer ta route comme tu l’entends, mais… il peut y avoir des obstacles en chemin !

Alors, pour éviter les gros trous (et même les petits nids-de-poule), voici quelques conseils de correctrice qui peuvent t’aider à mener ton livre à bon port.

C’est tentant, je sais ! Quand on vient de finir son roman, on a juste envie de l’envoyer dans le monde, d’avoir des retours, des lecteurs, des commentaires… Mais avant de publier, prends un instant pour respirer et laisser reposer ton texte.

☕️ La réécriture, c’est comme un bon café : ça prend un peu de temps, mais c’est crucial pour réveiller toutes les saveurs de ton texte (et éliminer les petits grumeaux de fautes !).

Si tu peux te permettre les services d’un professionnel, fais-le ! Sinon, fais appel à des bêta-lecteurs bénévoles, mais ne saute surtout pas cette étape.

Imagine que tu regardes un film où la caméra s’attarde pendant dix minutes sur un arbre. C’est joli, oui, mais à un moment donné, on veut voir l’action !

Trop de détails ralentissent le rythme et perdent le lecteur. Alors oui, peindre l’atmosphère, c’est important, mais ne fais pas un roman de la couleur du ciel à chaque chapitre. Pose-toi toujours cette question : est-ce que ce détail sert l’histoire ? Si la réponse est non… hop, on coupe. ✂️

« Monter en haut », « descendre en bas » ou encore « marcher à pied »… Autant d’expressions qu’on utilise sans y penser et qui alourdissent ton texte. Une astuce simple pour repérer les pléonasmes : lis ton texte à voix haute. Souvent, ils sautent aux oreilles (comme un faux accord dans une chanson).

C’est l’une des erreurs les plus faciles à éviter, et ça rend tes phrases beaucoup plus fluides.

Si tes personnages parlent comme des dictionnaires ou des philosophes du XIXe siècle, on a un problème ! Les dialogues doivent sonner naturels, vivants, et surtout, ressembler à de vraies conversations. N’hésite pas à écouter comment les gens autour de toi parlent. Le langage oral est souvent plus simple, plus direct, et contient des imperfections qui rendent le tout plus crédible. En gros, tes persos doivent parler comme toi et moi… sans les « euh » à répétition, bien sûr !

Quand tu autoédites, tu es ton propre boss, c’est vrai. Mais attention, être indépendant ne veut pas dire que tu ne dois pas écouter les retours. Au contraire ! Un regard extérieur est toujours bénéfique pour prendre du recul sur son texte. Même si ça pique parfois, accepte la critique constructive. C’est comme ça qu’on progresse, et ça peut même t’éviter de grosses coquilles avant la publication.

L’autoédition, ce n’est pas juste écrire et publier. La présentation de ton livre est tout aussi importante.
Une mise en page brouillonne, des marges qui dansent la polka ou un texte mal aligné peuvent rebuter tes lecteurs. Pour éviter ça, prends le temps de soigner chaque détail de la présentation. Tu peux même trouver des logiciels dédiés ou faire appel à un graphiste si tu veux un rendu pro.

Oui, tu es un super-héros ou une super-héroïne de l’autoédition, mais même Batman a Alfred, non ? 🦇
N’hésite pas à déléguer certaines parties de ton projet (correction, mise en page, couverture…). S’entourer d’une bonne équipe ne te rend pas moins indépendant·e, ça te permet simplement de mettre toutes les chances de ton côté pour offrir à tes lecteurs un roman à la hauteur de tes ambitions.

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